Comment réussir un déguisement de clown ?

clown auguste

Publié le : 28 mars 202416 mins de lecture

À l’occasion de l’Halloween ou d’un carnaval, il faudrait trouver le bon déguisement. Cette fois-ci, vous voulez être un clown ? Il faudrait innover pour surprendre à coup sûr les autres invités. Que faire alors pour réussir son déguisement de clown ?

Choisir son type de clown

La diversité des clowns dans le cirque et le spectacle est fascinante, chacun apportant sa propre essence et sa manière unique de captiver le public. Comprendre ces différences est crucial pour choisir le personnage qui résonne le plus avec votre personnalité.

Le Clown Blanc : L’élégance et la poésie

clown blanc serieux

Le Clown Blanc, avec sa silhouette éthérée, est bien plus qu’une simple figure du cirque ; il est l’incarnation de l’élégance et de la poésie en mouvement. Vêtu de son costume immaculé, qui va souvent de pair avec un riche décorum de dentelles, de sequins et parfois de touches dorées, ce personnage énigmatique se distingue par sa grâce indéniable et son aura de mystère. Son maquillage, loin des excès colorés, se caractérise par la finesse des lignes qui dessinent avec précision ses traits, mettant en lumière une expression souvent mélancolique ou rêveuse.

Le rôle du Clown Blanc dans l’univers clownesque est fondamental. Traditionnellement perçu comme la figure d’autorité, il maintient un air de dignité et de sérieux, formant un contraste saisissant avec l’exubérance de l’Auguste, son comparse. Ce dernier, avec ses vêtements bariolés et son comportement extravagant, trouve dans le Clown Blanc un parfait opposé. Ensemble, ils forment un duo dynamique, où l’ordre côtoie le chaos, et la retenue, l’excès.

La présence du Clown Blanc sur scène est un spectacle en soi. Sa démarche, à la fois majestueuse et chargée d’émotion, invite au silence et à l’admiration. Lorsqu’il évolue dans l’arène, chaque mouvement est calculé, chaque geste est une poésie silencieuse qui raconte des histoires sans mots. Il est le maître des temps morts, des regards qui en disent long, créant autour de lui une atmosphère où le rêve prend le pas sur la réalité.

Conseil pratique : Si vous êtes attiré par le rôle du Clown Blanc, il est essentiel d’aligner votre personnalité avec les attributs de ce personnage. La réussite dans l’incarnation de ce clown tient à la capacité de transmettre des émotions profondes sans paroles, d’exprimer une dignité inébranlable face à l’absurde. Cela requiert une compréhension intime de l’art du mime et du contrôle corporel, ainsi qu’une sensibilité à l’esthétique visuelle de votre personnage. Pour une performance authentique, plongez dans l’étude des grands Clown Blancs de l’histoire du cirque, et laissez-vous inspirer par leur grâce et leur poésie.

L’Auguste : La comédie dans l’âme

clown auguste

L’Auguste est le clown qui incarne la quintessence de la comédie à travers ses maladresses calculées et ses pitreries sans fin. Avec un costume aux couleurs vives, souvent agrémenté de motifs extravagants qui défient toute logique de la mode, l’Auguste est une explosion de joie sur scène. Son maquillage, marqué par un nez rouge emblématique, des sourcils surdimensionnés et une bouche exagérément dessinée, invite immédiatement au rire.

Ce personnage joue le rôle de l’anti-héros par excellence, se retrouvant constamment dans des situations improbables, échouant de manière spectaculaire là où le Clown Blanc excellerait avec grâce. C’est dans cette chute, ce désordre orchestré, que l’Auguste trouve sa véritable essence. Il est le miroir déformant de notre propre maladresse, un rappel que l’échec, aussi piteux soit-il, peut se transformer en un moment de pure hilarité.

Sur scène, l’Auguste est un maître de l’improvisation. Il navigue dans l’univers du cirque avec une spontanéité désarmante, transformant chaque interaction, chaque objet en potentiel comique. Il n’est pas rare de le voir improviser des sketches entiers à partir d’un simple accessoire, entraînant le public dans son univers où la logique n’a pas sa place.

Conseil pratique : Pour incarner l’Auguste, il faut embrasser pleinement le concept d’échec comme forme d’art. Cela nécessite un lâcher-prise total et une volonté de se mettre en scène sans peur du ridicule. L’humour de l’Auguste naît de l’authenticité de ses réactions et de sa capacité à rester en connexion avec le public, même dans les moments les plus absurdes. Cultivez votre sens de l’humour, pratiquez l’improvisation et n’ayez pas peur d’expérimenter avec différentes formes de comédie. L’Auguste, dans toute sa splendeur comique, est un rappel que le rire est universel.

Le Contre-pitre : L’art de la subversion

clown contre-pitre

Le Contre-pitre, moins connu du grand public, joue un rôle crucial dans l’équilibre dynamique du monde clownesque. Il est celui qui, par ses actions et ses paroles, vient remettre en question l’ordre établi par le Clown Blanc, et souvent, sert de pont entre ce dernier et l’Auguste. Le Contre-pitre est un rebelle, un personnage qui, par son intelligence et sa finesse d’esprit, défie les conventions et les codes du clown traditionnel.

Son costume mélange éléments classiques et touches de modernité, symbolisant sa position unique au sein de la troupe. Son maquillage, souvent plus subtil que celui de l’Auguste, suggère une malice et une sagacité prêtes à surgir à tout moment. Le Contre-pitre est un observateur, un stratège qui utilise son esprit pour créer des situations où la logique du Clown Blanc est mise à l’épreuve.

Dans la performance, le Contre-pitre est essentiel pour introduire des thèmes plus profonds, souvent avec une pointe d’ironie ou de satire. Il est le lien entre le spectacle et la réalité, rappelant au public que derrière chaque rire se cache une vérité à découvrir.

Conseil pratique : Pour incarner le Contre-pitre, une compréhension nuancée de la comédie et de la tragédie est essentielle. Cela demande une capacité à naviguer entre l’humour et la réflexion, à trouver l’équilibre parfait entre divertissement et message sous-jacent. Travaillez votre répartie, cultivez votre connaissance du monde pour enrichir vos performances d’une dimension critique. Le Contre-pitre, avec sa capacité à subvertir les attentes, offre une toile vierge pour explorer les infinies possibilités de l’art clownesque.

Que porter pour un costume de clown ?

Le costume du clown est bien plus qu’une simple tenue ; c’est un véritable outil de métamorphose qui permet à l’artiste de s’immerger dans son personnage, d’éveiller l’imaginaire et de connecter instantanément avec son public. Ce n’est pas par hasard si le choix de la tenue occupe une place centrale dans la préparation d’un clown. C’est à travers cet assemblage hétéroclite de couleurs, de textures et d’objets que le clown exprime son identité, son humour et sa vision du monde. Voyons de plus près les éléments incontournables qui composent le costume d’un clown.

La combinaison colorée ou le costume extravagant

Le costume d’un clown est un spectacle à lui seul. Imaginez une combinaison éclatante, parsemée de motifs qui captent l’œil : rayures audacieuses, pois colorés, ou un mélange excentrique de tissus. Chaque élément, de la texture au bouton, raconte une histoire, celle du personnage qui prend vie sous nos yeux.

Ce vêtement n’est pas qu’une question de style ; il est le cœur de la transformation clownesque. L’extravagance et les couleurs vives ne sont pas de simples choix esthétiques. Elles ouvrent un monde où la fantaisie règne, invitant le public à un voyage au-delà du quotidien.

Dans ce costume, le clown devient un maître de l’illusion, déployant un univers où l’extraordinaire est la norme. C’est ici que se trouve la magie du clown : dans cette capacité à nous emmener, le temps d’un spectacle, dans un espace où tout est possible.

Les chaussures démesurées, signature du clown

Les chaussures du clown, véritables œuvres d’art, tiennent une place de choix dans son costume. D’une taille impressionnante, elles défient les lois de l’équilibre et de la mode, s’affirmant comme le symbole de l’extravagance clownesque. Ces souliers, souvent plus larges que longs, peints dans des couleurs vives ou parsemés de motifs farfelus, ne manquent jamais de susciter rires et étonnement.

Porter ces chaussures, c’est embrasser pleinement l’essence du clown : transformer l’ordinaire en extraordinaire, l’impossible en possible. Elles rappellent que dans l’univers du cirque, les règles du quotidien sont renversées, invitant à une joyeuse désorientation.

Ces souliers gigantesques ne sont pas qu’un choix esthétique ; ils sont un défi, une prouesse. Ils demandent au clown non seulement de les maîtriser, mais aussi d’en faire des complices de ses numéros. Dans leurs pas maladroits ou leurs danses improbables, les chaussures démesurées deviennent l’instrument d’une comédie qui touche, qui émeut, révélant l’agilité cachée derrière leur apparence malhabile.

Les accessoires : noeuds, chapeaux, fleurs qui arrosent…

Dans le monde coloré du clown, les accessoires jouent un rôle clé. Ils ajoutent une couche supplémentaire à son identité, chaque nœud, chapeau ou fleur arrosante étant une porte ouverte sur son univers. Ces petits objets, souvent anodins au premier regard, se transforment entre les mains du clown en instruments de rire et de surprise. Un simple chapeau peut devenir le héros d’une histoire rocambolesque, tandis qu’une fleur arrosante, symbole de farces intemporelles, garde son pouvoir de déclencher l’hilarité, génération après génération.

Ces accessoires, bien plus que de simples ornements, sont les complices du clown dans sa quête pour toucher le cœur de son public. Ils sont les vecteurs d’une communication non verbale, un langage universel de joie et de nostalgie. Le choix et l’utilisation de ces objets reflètent la personnalité unique de chaque clown, sa manière de voir le monde et de s’y amuser.

Porter un nœud exagérément grand ou manier avec malice une fleur arrosante, c’est inviter le public à entrer dans le jeu, à suspendre son incrédulité et à se laisser emporter par la magie du moment. Ces accessoires, par leur simplicité même, rappellent que le bonheur réside souvent dans les plaisirs les plus élémentaires. Ils sont la preuve que l’art du clown, loin d’être superficiel, est ancré dans une profonde compréhension de la nature humaine.

Le maquillage : est-ce indispensable ?

Oh que oui ! Le maquillage est un élément majeur. Toutefois, sur des enfants, privilégiez les peintures de grimage lavables à l’eau. Vous les trouverez dans les magasins de jeux, de loisirs créatifs, d’accessoires de fête ou de déguisements. Pour renforcer la tenue des couleurs, appliquez d’abord une crème hydratante. D’ailleurs, ce produit va protéger la peau. Ensuite, vous devez colorer tout le visage en blanc. Laissez reposer pendant quelques minutes puis dessinez un cercle autour des yeux avec une couleur éclatante et colorez les lèvres en rouge. En tout cas, ce sont les bases, mais vous pouvez ajouter des touches personnelles sur le visage : des paillettes dorées, des larmes, des étoiles, etc. En bref, la seule limite ? C’est votre imagination.

Acheter un vêtement de clown : où en trouver ?

Vous recherchez une idée de déguisement Halloween ? De nombreux revendeurs spécialisés proposent une grande sélection de déguisement de clown. Chacun peut donc y trouver son compte. Néanmoins, choisissez en fonction de votre taille ou de celle de votre enfant. Faites le tour des boutiques virtuelles pour dénicher des modèles innovants et rigolos. Cependant, il est essentiel d’ajouter une touche personnalisée afin que le déguisement soit parfait. Même pour un look de clown classique, vous pouvez le customiser. Faites travailler votre imagination pour être le plus fun le jour de l’évènement. En tout cas, c’est la meilleure solution si vous manquez de temps pour le DIY. De plus, il est tout à fait possible de trouver un déguisement à moindre prix.

Comment fabriquer soi-même son costume de clown ?

Si vous envisagez de créer votre tenue, vous aurez besoin de vêtements larges et colorés, de pompons, de boutons, de gilet ou de bretelles, de nez rouge et d’une perruque de couleur. Vous ne savez pas coudre ? Pas de panique. Les clowns peuvent porter des vêtements mal cousus et amples. Pour réussir votre déguisement, créez des styles sur mesure : mettez une poche à l’arrière du pantalon, placez des boutons ou des pompons sur le haut, etc. N’oubliez pas non plus qu’un clown doit se munir d’un nœud ou un bavoir, d’un gros nez rouge et de chaussures larges. Il est à noter que les accessoires et les vêtements doivent être très colorés.

Comment faire un nez de clown ?

Créer un nez de clown, cet emblématique symbole de gaieté et de farce, est une aventure amusante qui peut transformer n’importe qui en un personnage joyeux et espiègle. Que ce soit pour une fête, un spectacle ou simplement pour amuser vos amis et votre famille, fabriquer votre propre nez de clown est une manière créative de plonger dans l’univers du cirque. Voici comment procéder, étape par étape.

Matériaux nécessaires :

  • Une balle en mousse rouge (ou de la couleur de votre choix), de la taille d’une balle de ping-pong.
  • Un couteau bien aiguisé ou une paire de ciseaux.
  • De la colle non toxique ou du ruban adhésif double face.
  • Un élastique fin, assez long pour faire le tour de votre tête.

Étape 1 : Préparer la balle en mousse

Commencez par choisir une balle en mousse de la bonne taille. Une balle de ping-pong est idéale pour la plupart des visages, mais vous pouvez ajuster selon vos préférences. Assurez-vous que la balle soit assez souple pour être confortable à porter, mais assez résistante pour maintenir sa forme.

Étape 2 : Creuser un espace pour le nez

À l’aide du couteau ou des ciseaux, faites une incision délicate dans la balle. Vous voudrez créer un petit espace, mais sans couper la balle en deux. L’idée est de creuser juste assez pour que le nez de clown puisse tenir confortablement sur votre nez sans glisser.

Étape 3 : Attacher l’élastique

Percez deux petits trous de chaque côté de la balle, près de l’endroit où vous avez fait l’incision pour le nez. Passez un bout de l’élastique dans chaque trou, nouez solidement à l’intérieur pour éviter qu’il se détache. Assurez-vous que l’élastique est assez tendu pour maintenir le nez en place, mais pas trop pour éviter toute gêne.

Étape 4 : Tester et ajuster

Placez le nez sur votre visage et ajustez l’élastique si nécessaire. Le nez doit se sentir confortable et rester en place même lorsque vous bougez la tête ou parlez. Si le nez glisse ou serre trop, ajustez la longueur de l’élastique.

Conseils supplémentaires :

  • Pour un nez de clown encore plus personnalisé, n’hésitez pas à peindre la balle en mousse avec de la peinture acrylique non toxique. Laissez libre cours à votre imagination : paillettes, motifs, couleurs variées…
  • Si vous prévoyez de porter le nez pendant une longue période, envisagez de coller un petit morceau de feutre ou de mousse douce à l’intérieur pour plus de confort.

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